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Nous avons le plaisir d’annoncer que les résultats de la récente évaluation par les Monographies du CIRC de la cancérogénicité de neuf agents, dont le cobalt métallique (sans carbure de tungstène ou autres alliages métalliques), les sels solubles de cobalt(II), l’oxyde de cobalt(II), l’oxyde de cobalt(II,III), le sulfure de cobalt(II), d’autres composés de cobalt(II), l’antimoine trivalent, l’antimoine pentavalent et l’alliage de tungstène de qualité militaire (avec nickel et cobalt), viennent d’être publiés dans The Lancet Oncology.
Deux de ces agents – l’antimoine pentavalent et l’alliage de tungstène de qualité militaire (avec nickel et cobalt) – ont été évalués par le Groupe le travail pour la première fois.
L’antimoine est utilisé dans les retardateurs de flammes, les batteries plomb-acide, les alliages de plomb, les matières plastiques, les plaquettes de frein, les disques d’embrayage, le verre et la céramique, et comme amorce pour les explosifs. Certains composés d’antimoine pentavalent sont utilisés dans le traitement de la leishmaniose. Le cobalt est utilisé dans la fabrication d’outils de découpe et de meulage, dans les pigments et peintures, le verre coloré, les implants médicaux, la galvanoplastie, et de plus en plus dans la production de batteries au lithium-ion. Les alliages de tungstène de qualité militaire (tungstène, 91–93 % ; nickel, 3–5 % ; et cobalt, 2–4 %) sont utilisés dans les munitions perforantes pouvant pénétrer les blindages. Le personnel militaire et les civils peuvent être exposés à des aérosols et poussières métalliques générés pendant des tirs ou les impacts, ou suite à des blessures renfermant des fragments de munitions.
Pour tous les agents, l’exposition professionnelle devrait être plus élevée que l’exposition de la population générale.
Le Groupe de travail a évalué l’antimoine trivalent comme « probablement cancérogène pour l’homme » (Groupe 2A) sur la base d’indications « limitées » de sa cancérogénicité chez l’homme, d’indications « suffisantes » de sa cancérogénicité chez l’animal de laboratoire, et d’indications mécanistiques « fortes » dans les cellules primaires humaines et dans les systèmes expérimentaux. Le cobalt métallique et les sels solubles de cobalt(II) ont été évalués comme « probablement cancérogènes pour l’homme » (Groupe 2A) sur la base d’indications « suffisantes » de leur cancérogénicité chez l’animal de laboratoire et d’indications mécanistiques « fortes » dans les cellules primaires humaines. L’oxyde de cobalt(II) et l’alliage de tungstène de qualité militaire ont été évalués comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (Groupe 2B) sur la base d’indications « suffisantes » de sa cancérogénicité chez l’animal de laboratoire. L’oxyde de cobalt(II,III), le sulfure de cobalt(II), les autres composés de cobalt(II) et l’antimoine pentavalent ont été évalués chacun comme « inclassable quant à sa cancérogénicité pour l’homme » (Groupe 3).
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